Chez Kids&Mamas, nous avons une passion  pour les articles d’occasion et nous préférons parler de “deuxième main” car cela implique que les vêtements et accessoires peuvent être utiles à plus de deux utilisateurs, contribuant ainsi plus durablement à une baisse de production de vêtements et donc de déchets.
Mais trêve de sémantique, qu’ils soient de seconde main ou de deuxième main, acheter des produits qui ont déjà été aimés, c’est toujours l’occasion de faire de bonnes affaires tout en préservant notre chère planète !
Voici quelques bienfaits lorsqu’on choisit des vêtements de deuxième main !

1. C’est un choix économique et distinctif

Ne s’agissant pas de produits neufs, les prix sont automatiquement réduits et donc plus abordables.

Economiser de l’argent grâce aux vêtements, accessoires, chaussures d’occasion, se faire plaisir et faire plaisir aux personnes qui nous sont chères, avoir accès à la mode, la culture et à des produits de qualité ne doit pas dépendre nos portefeuilles et c’est aussi ce que prône la seconde main ! Par ailleurs, la deuxième main, c’est pour chaque individu qui y a recours, la possibilité de créer son propre style, se distinguer des autres, de sentir unique et s’affirmer dans ses choix.

2. C’est un acte qui répond à nos besoins de variété

La société de consommation nous a conditionnés depuis un demi siècle à acheter toujours plus, en stimulant systématiquement notre désir de posséder. Pour cela, le marketing et la publicité ont recours à la notion de nouveauté, d’innovation, de rareté et de plaisir. Ah, le plaisir d’acheter !

La deuxième main peut servir d’alternative à ce besoin de consommation : les produits sont uniques, souvent rares (un seul exemplaire en stock !) et le plaisir d’acheter reste intact… pour moins cher en faisant un geste pour l’environnement. 

Petit à petit, les consommateurs prennent conscience de l’effet néfaste de ce système, on parle de consommacteurs  qui préfèrent l’usage à la possession. En ce qui concerne les vêtements, chez Kids&Mamas, nous sommes plutôt adeptes de la sobriété et de l’achat utile. Mais nous sommes aussi conscientes que se “déconditionner” et changer de mode de consommation prend du temps.

Pour cela, nous aimons particulièrement certaines initiatives telles que les systèmes de location pour les adultes, qui pour la grande majorité pourraient se passer d’acheter des vêtements pendant… quelques années, mais dont l’envie de renouveler leur garde robe reste légitime. Les systèmes de location de vêtements leur permettent de refaire leur garde-robe régulièrement sans accumuler les vêtements non portés dans leurs placards.

Pour les enfants qui, eux, doivent changer de garde-robe deux fois par an au fil de leur croissance et des saisons, nous préférons le système d’échange qui permet d’économiser, de gagner du temps, de choisir les nouvelles pièces en fonction du style des enfants, et qui est un système solidaire.

3. La deuxième-main a un impact environnemental et humain réduits

La production d’articles à bas coût n’est pas sans impact sur l’environnement et sur les conditions sociales et sanitaires des travailleurs de l’industrie textile. En effet, ce sont les populations les plus précaires, à l’autre bout de la planète, qui font les frais de notre folie consommatrice. Face à cette réalité, la deuxième main est une solution simple et pratique pour limiter la production de vêtements.

En effet, l’impact environnemental lié à la fabrication d’un vêtement est affolant : il faut en moyenne plus de 70 douches pour fabriquer un tee-shirt, ou encore 285 douches pour fabriquer un jean. A cela, s’ajoute la création de gaz à effet de serre, la pollution des sols, des eaux et de l’air par les produits chimiques employés, sans oublier les conditions de travail déplorables d’une très grande majorité des employés du secteur. 

L’impact environnemental des vêtements ne s’arrête pas à leur production, le transport et l’entretien des vêtements contribuent aussi à polluer, notamment avec les micro-particules de plastique qui s’infiltrent dans nos eaux de lavage…

Les vêtements de deuxième main n’ont pas d’impact ajouté lié à leur production et on peut dire que l’impact de leur entretien est souvent amorti. Ça donne envie de passer à la deuxième main, non ?

4. La deuxième-main permet de réduire les déchets

Cela va sans dire : un vêtement réutilisé est un vêtement en moins dans les décharges.

Parlons un peu de recyclage : d’après les chiffres récoltés par ReFashion, en 2021 en France, ”2,8 milliards de Textiles d’habillement, Linge de maison et Chaussures (TLC) ont été mis sur le marché, représentant un volume évalué à 715 290 tonnes soit environ 10,5 kg par an et par habitant. En 2021, 3,6 kg de Textiles, Linge de maison et Chaussures par habitant ont été collectés ce qui représente  244 448 tonnes, soit plus de 34% du gisement potentiel.
Les 66 centres de tri conventionnés à ce jour ont traité 190 000 tonnes en 2021”. 50 000 tonnes ne peuvent pas être traitées en France, même si l’objectif est d’améliorer notre capacité de traitement.

Au delà de l’énorme quantité de produits mis sur le marché dans l’année (et qu’il serait bien de réduire), on se rend vite compte qu’il est utile de retarder au maximum le moment où les textiles sont mis au recyclage : parce qu’on n’a pas encore les moyens de tout traiter, mais aussi parce que cela doit être la dernière option après avoir été réutilisé, et réparé, ou encore surcyclé (ou upcyclé). 

Alors résumons : le vêtement que vous cherchez existe probablement déjà. Alors, autant aller le retrouver dans une friperie, dans les cartons de vos amis ou de votre famille, ou auprès des multiples services de seconde main qui voient le jour ! De cette façon, vous éviterez de générer des déchets supplémentaires et réduisez l’empreinte écologique de votre achat, qui pourra lui-même connaître une troisième vie dans les années qui viennent… qui sait ?