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Textile et environnement : d'autres modèles sont possibles !

Un constat peu encourageant…

L’impact environnemental de l’industrie du textile et de la mode en quelques chiffres (source ADEME) :

  • 100 milliards de vêtements vendus chaque année

  • Doublement de la production de vêtements entre 2000 et 2014

  • 20% de la pollution des eaux imputable au traitement des textiles

  • 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre par an, soit 2% des émissions globales

  • Sans changement, d’ici 2050, elle pourrait représenter 26% des émission globales

  • 500 000 tonnes de microparticules rejetées dans les océans chaque année, soit l’équivalent de 50 milliards de bouteilles en plastique


Face à ce constat sans appel, pouvons-nous avoir quelques lueurs d’espoir ? Oui, car d’autres modes de production sont possibles !

culture coton eau pesticides environnement

Vers une production plus raisonnée et plus durable ?

La culture du coton est particulièrement concernée avec une agriculture intensive, gourmande en eau, notamment potable, mais aussi en pesticides. Idéalement, le coton qui représente 75% des fibres naturelles produites, devrait être cultivé bio sur des terres non irriguées, ou être remplacé par le lin et/ou le chanvre, dont la France est d’ailleurs l’un des plus gros producteurs. La part du bio est encore très faible mais on note une tendance à la hausse ces toutes dernières années.

Le programme Corporate Fibre and Materials Benchmark (CFMB) de Textile Exchange aide les entreprises du secteur à comprendre leurs impacts et à prendre des mesures urgentes, notamment en accélérant l’adoption de matières premières tels que le coton biologique ou encore le polyester recyclé . 
La réglementation REACH, qui contrôle l’utilisation des substances chimiques et garantit l’absence de substances nocives pour la santé et l’environnement dans les produits textiles, répond à une partie des recommandations du guide réalisé en 2011 par  WWF.

Saviez-vous que le parcours moyen d’un t-shirt avant d’arriver au consommateur, est de 40 000 km ?! C’est pourquoi il est préférable de privilégier le circuit court pour réduire l’impact CO2 ainsi que le transport maritime et ferroviaire.
De leur côté, les emballages, nécessaires à toutes les étapes de la ligne de vie du textile, méritent d’être étudiés car ils sont eux aussi source d’émission de CO2, sont souvent en plastique non recyclables et pourraient être optimisés voire évités, en privilégiant par exemple des matériaux durables, recyclables et/ou recyclés, en réduisant la quantité et/ou la taille des emballages, etc.

Le système actuel de production, distribution et d’utilisation du textile est encore linéaire car il utilise des ressources non-renouvelables (pétrole), rares (eau), et ses produits sont destinés après usage (souvent court) aux décharges ou à l’incinération. Il serait temps de passer à un modèle plus circulaire !

consommer moins mieux autrement

Consommer mieux et autrement !

Chaque année, plusieurs millions de tonnes de textile sont jetés à la décharge ou au mieux recyclés. La surconsommation de vêtements a donc un impact considérable sur notre planète et notre environnement. Nous avons en tant que consommateur aussi notre part de responsabilité à prendre. Que pouvons-nous faire pour diminuer notre empreinte environnementale dans ce domaine ?

Voici quelques conseils aux consommateurs, inspirés de « the buyerarchy of needs » et du modèle des 4 RRRR -Réutiliser, Réduire, Réparer, Recylcler- de l’éco-organisme Refashion


Bref, achetons moins mais mieux ! Un autre mode de consommation est possible, à nous de l’inventer ensemble !

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